Améliorer les interventions policières dans les situations de santé mentale
Entre 2010 et 2014, le nombre de cas comportant un élément de santé mentale a augmenté de 32 % dans les territoires relevant de la compétence de la GRC en C.-B.
Dans les détachements de la GRC en C.-B., on reconnaît que même si la police y est souvent mêlée, la solution aux questions de santé mentale nécessite une intervention plus approfondie de la société. Nos agents se tournent souvent vers les ressources communautaires, comme les infirmières, les médecins, la famille et les amis, pour porter les individus à l’attention des fournisseurs de soins de santé.
Approche de la GRC à la formation
Les agents de la GRC sur le terrain en C.-B., de même que les agents des autres corps policiers de la C.-B., doivent suivre, tous les trois ans, une formation obligatoire en intervention et désamorçage en cas de crise. Les responsables de la GRC en C.-B. sont d’avis que cette formation est très importante et ils exigent que tous les agents de police la suivent sans égard à leur grade ou à leurs fonctions.
La méthode de formation de la GRC est fortement axée sur des scénarios interactifs plutôt que sur des cours magistraux.
La GRC prépare actuellement un programme de formation avancée pour les agents qui s’intéressent à ce domaine ou qui ont déjà une formation spécialisée, comme un diplôme en psychologie.
Agents de liaison en santé mentale
De nombreux détachements plus importants dans la province comptent maintenant sur la présence d’agents assignés aux services de liaison policière en santé mentale. Ces agents :
- prennent le temps de bâtir des relations avec les personnes vivant de fréquentes crises de santé mentale dans leurs collectivités.
- aident les « utilisateurs assidus » du système et les récidivistes chroniques ayant des problèmes de santé mentale à obtenir l’aide dont ils ont besoin.
- contribuent à élaborer une solution à plus long terme à l’augmentation de la fréquence d’appels comportant un élément de santé mentale au service de police.
Unités mobiles de crise
Les détachements de Surrey, de Kamloops et de Prince George de la GRC comptent sur des unités mobiles de crise, qui jumèlent un membre du personnel infirmier et un agent de police dans un véhicule de police. Ces partenaires travaillent ensemble à régler les situations reliées à la santé mentale qui surviennent.
Les agents de police de ces unités ont reçu un niveau de formation supérieur en santé mentale, au-delà de la formation obligatoire au niveau provincial.
Collaborer avec les autorités sanitaires
Les détachements de la GRC en C.-B. collaborent avec les autorités sanitaires dans le but :
- de trouver des solutions pour répondre plus adéquatement aux besoins des personnes atteintes de troubles mentaux et les toxicomanes.
- de trouver des manières d’améliorer le partage d’information avec les autorités sanitaires et les autres partenaires.
- de revoir les protocoles régissant la présence policière dans les hôpitaux, lorsque des personnes sont arrêtées en vertu de la Mental Health Act.
- d’augmenter le nombre d’équipes de suivi intensif dans la communauté qui collaborent avec la GRC. (Ces équipes aident les clients en santé mentale à gérer les besoins complexes du traitement et de la réadaptation).
Prochaines étapes
En plus des initiatives susmentionnées, les détachements de la GRC en C.-B. examinent la manière dont les données sont recueillies dans le cas d’appels reliés à la santé mentale, afin d’améliorer notre capacité d’analyser l’étendue du problème et d’améliorer la réaction policière.
La GRC participe également à de nombreux comités et études avec divers partenaires. Des possibilités supplémentaires de formation seront offertes aux policiers à l’avenir.
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